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American Train

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Tout l'univers des trains miniatures Américains à l'échelle O

Publié le par American Train
Publié dans : #Les articles American Train, #Tests Review
L’U50C la diesel éphémère de l’Union Pacific

La GE U50C était un modèle révolutionnaire de locomotive diesel produit par General Electric, tant par sa taille, étant l’un des plus grands modèles, que par sa double motorisation, concept déjà développé et produit par leur rival de longue date EMD, avec son modèle révolutionnaire DD35 à huit essieux.

La U50C est également une variante du modèle original, la GE U50 du début des années 1960. Photo ci-dessous d’une GE U50.

L’U50C la diesel éphémère de l’Union Pacific

Comme les locomotives superpuissantes « Double-Diesel » d’EMD (DD35 et DDA40X), elle était dotée de moteurs jumelés très fiables, mais était               malheureusement confrontée à d’autres problèmes, ce qui réduisit               considérablement sa durée de vie.

Ce type de locomotive a d’abord connu le succès grâce à sa conception unique, mais fini par souffrir d’innombrables problèmes de fiabilité, de plus, la sécurité de la cabine de conduite fut décriée, de nombreux employés des chemins de fer n’appréciant pas sa conception inhabituelle, ce qui amena les GE U50C à prendre leur retraite après quelques années de service seulement, tandis que certaines commandes furent même annulées.

Une fois de plus, l’Union Pacific qui avait demandé une locomotive routière puissante afin de réduire les coûts d’exploitation en employant moins     d’unités par train, fut le plus gros et le seul acheteur de ce modèle.

La plus grande différence entre la conception de la U50 et U50C était la     configuration des essieux et le poids total, en effet, l’U50C était beaucoup plus légère et courte. Alors que l’U50C était destinée à résoudre les lacunes rencontrées sur l’U50, davantage de problèmes apparurent.

De plus, sa motorisation principale n’était pas à hauteur des deux premiers moteurs d’Electro-Motive, les modèles 567 et 645.

Destinée principalement à être utilisée pour le service de fret à grande         vitesse au lieu d’être affectée à des taches de traction lourd, la U50C était comme la U50 dotée de deux moteurs de type FDL qui ensemble pouvaient produire 5 000 chevaux. Cependant, comme la locomotive nécessitait moins de puissance de traction extrême, les moteurs étaient du type 12 cylindres, plus légers et plus courts que les 16 cylindres présents sur la U50. Alors que les moteurs utilisés étaient essentiellement ceux de l’U25C, cataloguée en 1963, leur orientation a été inversée par rapport à la U50, de sorte que les sections de radiateur se trouvaient au milieu de la locomotive plutôt qu’aux extrémités de la caisse. La conception du radiateur était plus similaire à celle de l’U33B/C en raison de sa longueur réduite (ce qui le rendait beaucoup plus large et rectangulaire). La longueur plus courte de la locomotive, lui permettait non seulement d’être beaucoup plus légère, mais elle comportait également une configuration de bogie C-C au lieu de quatre bogies B+B+B+B utilisés sur l’U50, ce qui réduisait encore son poids.

Alors que l’U50 pesait 557 000 livres ou 252,65 tonnes, l’U50C ne pesait que 442 660 livres ou 200,78 tonnes. Même si cela permettait de réduire l’usure de la structure de la voie, le modèle était toujours confronté à de nombreux problèmes de fiabilité dus à plusieurs défauts de conception, notamment dans le système électrique qui pris feu à plusieurs reprises, des câbles en aluminium étant utilisés au lieu du cuivre habituel, ce qui s’avéra provoquer des surchauffes. Union Pacific fit recâbler une unité en fils de cuivre à titre expérimental et envisagea de faire remplacer le câblage de toutes les unités par une société extérieure, mais décida que ces locomotives souffraient de beaucoup trop de problèmes pour envisager une telle opération. Il s’avéra également que la structure des bogies n’était toujours pas suffisante pour supporter le poids de la locomotive car des fissures furent découvertes dans les moulures. Il apparut que pratiquement tous les problèmes imaginables se produisirent avec les U50C en service. Outre les problèmes mentionnés     ci-dessus, les locomotives souffraient de problèmes de freinage dynamique, de pression d’huile et de fuite de liquide de refroidissement. En dépit de tous ces problèmes, UP allait finalement mettre en service un parc de 40 U50C, numérotées de 5 000 à 5 039 jusqu’à ce que General Electric cesse la production en novembre 1971.

A l’époque, GE était encore en train de peaufiner le développement de sa     série Universal et les modèles sortis dans les années 1960 étaient                   régulièrement confrontés à des problèmes mécaniques similaires.               Cependant, les derniers modèles de « U-Boot » de la société, comme les U30C, U33C, U36C, étaient très fiables et comportaient de nombreux              composants identiques à ceux de sa future gamme « Dash 7 ». Néanmoins, à l’époque du développement du U50C, EMD était tout simplement un meilleur constructeur de locomotives, non seulement grâce aux succès passés de     modèles comme les GP38, GP35, GP30, GP9, GP7, mais aussi grâce au puissant modèle DDA40X « Centennial », développé entre 1968 et 1969.

Bien que la DDA40X (qui faisait suite à la précédente DD35A, également     couronnée de succès mais presque aussi performante que son homologue ultérieure) était un modèle expérimental construit uniquement pour UP et en même temps que l’U50C, elle était si fiable qu’une grande partie du parc resta en service durant les années 1980. Aujourd’hui, le #6936 est toujours opérationnel au sein de la flotte patrimoniale d’UP. Ci-dessous, photo d’une DDA40X.

L’U50C la diesel éphémère de l’Union Pacific

Il est intéressant de noter que même si Union Pacific acheta plus de U50C que de U50, en raison de graves problèmes de fiabilité, les 40 machines         furent mises à la retraite, vendues ou mises au rebut en 1978, après moins de dix ans de service.

Elles comptèrent parmi les locomotives diesel les plus éphémères de l’UP, ainsi que parmi les types de locomotives les moins performantes produites par GE (Leurs défaillances entraina un mauvais fonctionnement des moteurs de traction, des défaillances du vilebrequin, une consommation de carburant élevée et un câblage défectueux).

Comme de bien entendu, de nombreux fabricants de trains miniatures         proposent des reproductions de cette machine dans différentes échelles, dont MTH, dans sa gamme Premier, modèle sur lequel nous allons nous     pencher à la suite de cet article.

L’U50C la diesel éphémère de l’Union Pacific

Fiche technique :

Nom : U50C Diesel Engine

Compagnie : Union Pacific

Type : Locomotive diesel

Référence : 20-2252-1

Ligne de produit : MTH Premier

Système embarqué : Proto-Sound 2.0 5V

Date de commercialisation : 2001

Prix catalogue : 429.95$

Rareté : Ce modèle est relativement facile à se procurer, néanmoins attention à l’état général en cas d’achat d’occasion.

Réédition : 2004 en Proto-Sound 2.0, 2017 en Proto-Sound 3.0, dans cette même livrée.

ATTENTION : La version Proto-Sound 2.0 5V ne possède qu’un seul générateur de fumée, à contrario des version équipées d’une platine PS-2.0 3V ou PS-3.0.

Ce modèle est également disponible dans différentes livrées dont Chicago & North Western, Southern Pacific, Missouri Pacific.

D’une dimension de 48,5cm de long, ça en fait un beau bébé et sans conteste l’une des plus grandes locomotives diesel d’un seul tenant disponible dans la gamme MTH.

Le châssis, réservoir, pilots, bogies, roues, axes de roues et coupleurs         fonctionnels (Proto-Couplers) sont en métal.

La coque est en ABS, mais regorge de détails en métal, dont les                         mains-courantes, l’ensemble des grilles de ventilation et le klaxon.

Côté motorisation et électronique, elle est dotée de deux moteurs à volant d’inertie, de deux générateurs de fumée et d’une platine Proto-Sound 2.0 3V, disposant de l’ensemble des fonctionnalités inhérentes à ces platines dont divers effets sonores (freinage, accélération, klaxon, cloche, dialogues et bruitages (Freight Yard Proto-Effects)).

Petite précision concernant l’équipement embarqué :

Cette locomotive, référence 20-2252-1, est la première version                          commercialisée par MTH, équipée d’une platine Proto-Sound 2.0 5V et d’un seul générateur de fumée, présent à l’avant de la machine.

Le modèle que nous vous présentons est un prototype de la seconde version, et est donc équipé d’une platine Proto-Sound 2 3V, les platines 5V n’étant pas en mesure de contrôler deux générateurs de fumée, et dispose donc de deux générateurs et non pas un, de plus, le haut-parleur 16Ω a été remplacé par un haut-parleur 4Ω et la platine est dotée d’une BCR2.

Son éclairage se compose d’un bloc de phares avant et arrière qui s’inversent en fonction du sens de marche, deux marker-lights verts avant et deux rouges à l’arrière, des numéros avant et arrière, de l’intérieur de la cabine dans laquelle se trouvent deux figurines et d’un gyrophare qu’il est possible d’activer ou désactiver en mode DCS.

La peinture tant sur les parties en métal (réservoir, pilots, bogies,                mains-courantes que sur la coque en ABS est parfaite, les marquages sont propres, droits, lisibles et fidèles au modèle original, la plaque constructeur de la machine est également présente dans le bas de la cabine de conduite.

Les portes situées à l’arrière de la cabine de conduite sont fonctionnelles et les essuie-glaces sont des détails rapportés en plastique.

N’oublions pas la présence des ventilateurs sous les grilles d’aération du toit.

L’U50C la diesel éphémère de l’Union Pacific
L’U50C la diesel éphémère de l’Union Pacific
L’U50C la diesel éphémère de l’Union Pacific
L’U50C la diesel éphémère de l’Union Pacific
L’U50C la diesel éphémère de l’Union Pacific
L’U50C la diesel éphémère de l’Union Pacific
L’U50C la diesel éphémère de l’Union Pacific
L’U50C la diesel éphémère de l’Union Pacific
L’U50C la diesel éphémère de l’Union Pacific
L’U50C la diesel éphémère de l’Union Pacific

Conclusion :

C’est une belle et grosse bête, les proportions sont respectées, la conduite est souple et précise, la sonorisation est restituée de façon réaliste,         néanmoins, un rayon de courbure O-42 minimum sera nécessaire afin de faire circuler cette machine dans de bonnes conditions.

Pour les aficionados d’Union Pacific et des machines présentes sur le réseau ferré US durant les années 70, c’est sans aucun doute un apport non             négligeable à votre roadster, tant par sa réalisation que par ses dimensions imposantes, elle ne passera pas inaperçu sur votre réseau, de plus, fait rare dans les machines MTH, quelques détails bien que succincts ont été ajoutés dans la cabine de conduite, il ne manque plus que quelques petites touches de peinture pour donner vie aux commandes. (Photos ci-dessous).

L’U50C la diesel éphémère de l’Union Pacific
L’U50C la diesel éphémère de l’Union Pacific

Comme le veut la tradition, nous clôturons cet article avec une petite vidéo de cette U50C en situation.

Espérant que cet article vous aura captivé, n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires et n’oubliez pas RESTEZ CHEZ VOUS.

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Publié le par American Train
Publié dans : #Tests Review, #Astuces et dépannage
La SD40-2 Desert Victory de chez Lionel

Après la SD40T-2, présentée précédemment dans l’article disponible ICI, nous allons maintenant évoquer un modèle de SD40-2 disposant d’une livrée     spécifique, appelée « Desert victory ».

Nous n’allons pas vous détailler l’historique et les spécifications réelles de cette machine, mais nous pencher directement sur sa reproduction à l’échelle O, de chez Lionel.

La locomotive SD40-2 de l’Union Pacific, sous le numéro 3593 fut dévoilée en camouflage sable et brun le 27 février 1991, après la première Guerre du Golfe.

Baptisée « Desert victory », la 3593 était dotée de plaques fixées sur les mains-courantes latérales de la locomotive, indiquant les noms et les villes natales des 66 employés de L’union Pacific qui servirent leur pays durant ce conflit.

Plusieurs fabricants de trains miniatures ont proposé ou proposent encore une reproduction de ce modèle à diverses échelles, dont à l’échelle O, avec MTH et Lionel.

Nous allons nous pencher ce jour sur le modèle Lionel :

La SD40-2 Desert Victory de chez Lionel

Fiche technique :

Nom : Union Pacific Desert victory SD40-2

Compagnie : Union Pacific

Type : Locomotive diesel

Référence : 6-18298

Ligne de produit : Lionel Standard O

Système embarqué : TMCC

Date de commercialisation : 2004

Prix catalogue : 429.95$

Rareté : Ce modèle n’ayant jamais été réédité, il est relativement difficile à acquérir.

Réédition : Pas de réédition dans cette livrée avec cette sérigraphie.

D’une dimension de 41,5cm de long, le châssis, pilots, réservoir, bogies, roues, axes de roues et coupleurs fonctionnels (Electro Couplers) sont en métal.

La coque est en ABS, hormis les mains-courantes, montants d’échelle et        crochets présents sur l’ensemble de la coque.

Les portes d’accès à la cabine de conduite sont fonctionnelles.

Deux figurines sont présentes dans la cabine de conduite dont les fenêtres peuvent se refermer.

Avant d’aborder le côté technique, nous allons de suite évoquer la             conformité de cette reproduction par rapport au modèle réel.

Le modèle réel ne possède pas de marker-lights avant et arrière, mais par contre, il est doté de deux ditch-lights présentes à l’avant. Ci-dessous, vous pouvez faire la comparaison entre le modèle réel sur la premiére photo et la reproduction Lionel sur la seconde.

La SD40-2 Desert Victory de chez Lionel
La SD40-2 Desert Victory de chez Lionel

Nous notons que sur le modèle Lionel, nous sommes en présence de deux marker-lights avant et arrière ????

Techniquement, c’est réaliste, mais par rapport au modèle réel, ça ne l’est pas.

En effet, les ditch-lights sont devenues obligatoires aux Etats-Unis sur les     locomotives diesel à partir de fin 1997, de ce fait, en 1991, une SD40-2       pouvait circuler avec les marker-lights et sans les ditch-lights, mais cela ne respecte en rien le modèle réel.

Secundo, nous notons sur le modèle rel un chasse-pierres à l’avant de la     machine, qui n’est pas présent sur le modèle Lionel et de plus, il n’est même pas possible d’en fixer un sous le pilot avant, celui-ci étant dépourvu de     fixations adéquates.

Tertio, une plaque était appliquée de chaque côté de la machine, fixée sur les mains-courantes et comportant les noms et villes natales des employés de l’Union Pacific engagés lors du conflit et Lionel n’a tout simplement pas reproduit ces mêmes plaques, alors que l’objectif de cette livrée est de rendre hommage aux employés engagés lors du confit, il s’agit donc d’un     détail des plus importants. Photos ci-dessous avec sur la première le modèle réel et sur la seconde la reproduction Lionel.

La SD40-2 Desert Victory de chez Lionel
La SD40-2 Desert Victory de chez Lionel

Certes, il est toujours possible d’usiner et peindre un chasse-pierres avant, puis de le fixer au pilot en réalisant des fixations sous celui-ci, ainsi que deux plaques sur les mains-courantes, d’y apposer des décalques à l’échelle O, disponibles chez Microscale, comportant les noms et villes natales des employés, mais le plus difficile étant d’obtenir la même teinte de peinture et ça, ce n’est pas gagné.

Nous continuons avec la présence sur le capot avant de la machine d’un montant blanc ???pourquoi blanc ??? alors que le modèle réel dispose bien de ce même montant mais peint de la même couleur que le reste de la     machine (Photo ci-dessous).

La SD40-2 Desert Victory de chez Lionel

Côté technique, cette machine embarque le fameux système TMCC de chez Lionel, compatible avec…rien, si ce n’est les commandes TMCC et Legacy de chez Lionel, il est certes possible d’utiliser le système DCS de chez MTH pour commander des TMCC, mais ce n’est pas pour cela que nous obtiendrons la qualité d’une platine PS-2.0 ou 3.0 de chez MTH, tant par les fonctionnalités offertes que par la qualité de roulement.

Pour rappel, à contrario du système DCS, le TMCC n’est pas programmable ni paramétrable, hormis les actions de base (arrêter et allumer le générateur de fumée, deux ou trois dialogues, klaxon, cloche, couleurs avant et arrière, allumage et extinction de l’ensemble de l’éclairage, voir allumer / éteindre le gyrophare si la machine en possède un).

L’idéal serait d’installer un système Proto-Sound 3.0, mais encore faut-il avoir la place, en effet, les machines Lionel sont réputées pour ne disposer que de très peu d’espace entre les moteurs et la coque, ce qui rend difficile voire     impossible sur certains modèles d’y adapter un bracket pour y fixer la cellule de lecture, ceci ajoutant forcément de l’épaisseur sur les côtés du moteur. Vous pouvez constater sur le cliché ci-dessous le peu de place disponible entre le moteur arrière et la coque.

La SD40-2 Desert Victory de chez Lionel

Après avoir pris différentes mesures, il nous a paru possible d’y installer un système PS-3.0, ceci consistant tout simplement à partir d’une coque et d’un châssis vides, aucun élément TMCC ne pouvant être utilisé pour une             conversion en PS-3.0.

Une fois tout le système TMCC extrait, ainsi que les éléments rivetés sur le châssis, nous obtenons ça :

La SD40-2 Desert Victory de chez Lionel

Les opérations réalisées sont les suivantes :

Changement des coupleurs Lionel par des coupleurs électroniques MTH, nous en profitons pour pratiquer une révision des deux essieux moteur et changer les connectiques si nécessaire.

Réalisation de fixations sur le châssis afin d’y installer la platine PS-3.0.

Pose du support de la cellule PS-3.0 sur le moteur arrière.

Modification du générateur de fumée en supprimant l’ensemble de                   l’électronique dont il est équipé, changement de la résistance chauffante, suppression du circuit imprimé présent sur la plaque supérieure, sur laquelle se trouve la sortie de la fumée.

Modification des cotés latéraux de l’avant du châssis afin d’y installer deux potentiomètres de réglage, destinés au volume sonore et au générateur de fumée.

Pose du support de la platine PS-3.0 ainsi que de la platine PS-3.0.

Pose du Tach Tape sur le volant moteur arrière. Le Tach Tape étant la bande noire et blanche posée sur le volant moteur arrière, permettant une               régulation précise de la vitesse lors de la lecture de ce même Tach Tape par la cellule installée face au volant moteur.

Pose de la cellule de lecture sur son support moteur arrière.

Installation des différents faisceaux électriques et raccordement à la platine des deux moteurs, du générateur de fumée et du haut-parleur présent dans le réservoir.

Il est temps de passer la machine au banc test électronique afin d’en tester les fonctionnalités principales (marche avant / arrière, générateur de fumée, coupleurs avant et arrière, son).

Passons maintenant à l’éclairage et après avoir extrait l’ensemble de         l’éclairage d’origine dans lequel, il faut le dire, tout était connecté ensemble, nous allons maintenant y installer deux LED céramique vertes à l’avant pour les marker-lights ainsi que deux rouges à l’arrière, puis deux LED blanches pour le bloc de phares avant, idem pour l’arrière.

Reste encore à placer deux LED pour les numéros avant et pour ce faire, nous avons dû confectionner un coffrage permettant ainsi de les maintenir            convenablement, les petites ampoules incandescentes d’origine étant         simplement fixées avec du scotch contre les plaques de numéros, puis nous terminons avec deux autres LED disposées dans le bas de la cabine de          conduite, permettant de l’éclairer.

L’ensemble étant maintenant terminé, direction le banc de programmation afin que la platine reçoive un nouveau flash code permettant d’intégrer toutes les fonctionnalités basiques d’une locomotive diesel de type SD-40 puis le fichier son qui va bien, qui, en plus du son, détermine les               fonctionnalités spécifiques pour ce modèle de machine. Photo ci-dessous de la machine équipée de sa platine Proto-Sound 3.0 et de son éclairage LED.

La SD40-2 Desert Victory de chez Lionel

Nous la confions ensuite à l’atelier peinture qui va s’occuper d’ajouter une petite touche de rouge sur le réservoir (Photo ci-dessous), ainsi que d’usiner un marchepied en métal présent sur un pilot, l’un étant manquant, puis de le passer en peinture ainsi qu’un second sur lequel la bande blanche présente sur l’épaisseur des autres marchepieds était absente d’origine.

La SD40-2 Desert Victory de chez Lionel

Un petit crochet présent sur le toit, à l’arrière de la machine étant manquant, un nouveau en métal a également été usiné, peint et posé.

N’ayant pas en stock une planche de décalques, nous ne pouvons tenter de confectionner une plaque avec les noms des employés Union Pacific, mais dès la planche réceptionnée, nous vous présenterons le résultat.

Conclusion :

Bien que la réalisation générale soit très correcte et les proportions            respectées, plusieurs oublis (absence de chasse-pierres sur le pilot avant, montant non peint sur le capot avant, absence des deux plaques comportant les noms et villes natales des employés de l’Union Pacific) et un non-respect de la reproduction fidèle du modèle original (présence de marker-lights et absence des ditch-lights), gâchent malheureusement ce modèle et seront un frein non négligeable pour ceux qui souhaitent un modèle fidèle à la réalité, ce qui n’empêche néanmoins pas les amateurs d'acquérir cette machine dès que l’une se présente sur le marché de l’occasion.

Si nous faisons abstraction de ces défauts, la peinture camouflée est           particulièrement bien réussie, y compris sur les parties en métal comme les bogies, réservoir et pilots, les inscriptions sont fidèles au modèle original, la plaque constructeur n’a pas été oubliée et est bien apposée dans le bas de la cabine de conduite et n’oublions pas de noter la reproduction                      particulièrement détaillée des bogies. Photos ci-dessous des détails            notables de cette machine.

La SD40-2 Desert Victory de chez Lionel
La SD40-2 Desert Victory de chez Lionel
La SD40-2 Desert Victory de chez Lionel
La SD40-2 Desert Victory de chez Lionel
La SD40-2 Desert Victory de chez Lionel
La SD40-2 Desert Victory de chez Lionel

La conduite (en version Proto-Sound 3.0) est précise, souple, le couple de traction est efficace, sans patinage au démarrage, même avec une vingtaine de wagons.

La reproduction sonore (Proto-Sound 3.0) est fidèle à un moteur SD40-2 (en même temps, c’est nous qui l’avons programmée).

Si vous désirez un modèle fidèle, nous vous invitons à vous rapprocher de la version proposée par MTH, dans la gamme Premier, en Proto-Sound 2.0,         référence 20-2911-1 pour la version motorisée ou 20-2911-3 pour la version dummy, à savoir que la version Proto-Sound 3.0, référence 20-21311-1, est prévue pour une commercialisation en avril de cette année.

Si néanmoins, vous parvenez à acquérir le modèle Lionel à un bon prix et n’êtes pas « tatasse » sur la fidélité de la reproduction, cette SD40-2 sera un parfait apport dans votre roadster Union Pacific.

Un rayon O-31 est conseillé pour faire circuler cette machine dans de bonnes conditions, mais étant donné sa taille et son rayon de braquage, nous avons un fort doute, et vous conseillons du O-42 minimum.

Concernant les conversions en Proto-Sound 3.0 :

Cet article présente un résumé succinct de la conversion d’une machine     Lionel en système MTH Proto-Sound 3.0 DCS/DCC, qui est une opération que nous réalisons toute l’année au sein de notre atelier, sur des machines tant MTH, que Lionel, Weaver, Sunset ou bien encore Atlas.

Néanmoins, n’oubliez pas qu’une telle opération reste onéreuse (en moyenne 300€ pour une conversion) et nécessite des connaissances techniques         spécifiques.

De plus, si cette opération n’est pas réalisée par un centre technique agréé avec du matériel usine, c’est-à-dire une platine neuve sous emballage scellé, la garantie constructeur de 90 jours ne pourra s’appliquer.

Ceci étant valable pour les conversions de Proto-Sound 1.0 vers du 2.0 ou 3.0, tant pour des conversions d’un autre système (TMCC, Legacy, conventionnel) vers un système MTH.

Il est également nécessaire de disposer des bancs test, programmation et     logiciels spécifiques afin de programmer l’électronique embarqué, ces         éléments n’étant pas disponibles auprès du grand public.

Nous ne pouvons donc que vous déconseiller de vous lancer dans une          opération de ce type, nous réceptionnons que trop souvent des machines avec des conversions « ratées » et les platines endommagées par des      « bricoleurs » et dans ce cas, la garantie ne pouvant s’appliquer, les frais de remise en état seront intégralement facturés et, dans la plus grande          majorité des cas, seront plus onéreux que le prix d’une conversion réalisée d’origine dans un centre agréé.

Nous vous invitons maintenant à visionner la petite vidéo ci-dessous, dans laquelle vous pourrez y voir évoluer cette SD40-2 équipée en Proto-Sound 3.0.

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Publié le par American Train
Publié dans : #Actu et Divers
Les News d’Avril 2020, un entrepôt gratuit, le Live Stream…

Nous attaquons de suite avec une offre à ne pas manquer et surtout qui peut vous occuper en famille durant cette période de confinement, un kit             entrepôt « Freight House », disponible aux échelles HO, N et Z, à télécharger et imprimer avant de l’assembler.

Les News d’Avril 2020, un entrepôt gratuit, le Live Stream…

Ce modèle, offert gracieusement par Team Track Models est disponible en      téléchargement sur leur site, il vous suffit pour cela de vous y inscrire, de     sélectionner l'échelle que vous désirez (Scale - Choose an option), de faire comme si vous procédiez à l’achat, mais aucun moyen de paiement ne vous sera demandé, et vous recevrez alors dans votre boite mail, un message vous donnant accès à un lien vous permettant de télécharger l’entrepôt.

Il ne vous restera plus qu’à l’imprimer sur du papier de votre choix et de le réaliser avec par exemple vos enfants ou petits-enfants.

Nous vous mettons ci-dessous le lien direct vers la page de l’entrepôt :

Team Track Models Freight House

Cette offre est valable jusqu’au 12 avril alors dépêchez-vous.

Le mercredi 1er avril 2020 à 19 heures, nous avons lancé notre premier Live Stream ventes qui s’est très bien passé avec de nombreux retours positifs et nous vous en remercions.

Le prochain, qui d’ailleurs apparaitra sur le calendrier de la page Facebook American Train, se déroulera en date du samedi 11 Avril, toujours à 19 heures.

Nous vous rappelons que si vous souhaitez voir certaines gammes d’articles en particulier durant le Live, n’hésitez pas à nous en faire la demande via le groupe Facebook « American Train » ou « Les Trains Miniatures à l’échelle     Zéro », ou bien encore par mail.

Toujours à venir, la GE U50C, une conversion d’une SD40-2 en livrée « Desert Victory », que vous avez déjà pu suivre via différents groupes Facebook, des annonces de nouveautés, ainsi que d’autres tests dont des produits            Woodland Scenics et des surprises….affaire à suivre !!!

 

Nous vous rappelons les services que nous sommes en mesure de proposer durant cette période de confinement :

 

Répondre au téléphone pour les ventes / achats, les demandes de                 renseignements, l’assistance technique.

Répondre aux clients à partir de nos différentes boites de réception.

Réception du courrier et des colis.

Recevoir des commandes en ligne.

Expédition des commandes et du matériel réparé.

 

Ce que nous ne faisons pas :

 

Accepter les visites de clients à nos locaux.

Les remises en main propre quel qu’en soit le lieu.

Pratiquer des expéditions via Mondial Relay.

Obtenir des pièces spécifiques de la maison mère MTH, le service étant       actuellement fermé au siège.

 

Stay Tuned, Stay Safe, Take Care, Restez à la maison.

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Publié le par American Train
Publié dans : #Actu et Divers
Il tente de jeter sa locomotive sur l’USNS Mercy

En date du mardi 31 mars 2020, un conducteur de locomotive de la Pacific Harbor Line, compagnie ferroviaire privée appartenant à la société Anacostia & Pacific et officiant uniquement au sein des ports de Los Angeles et Long Beach, a tenté de jeter sa locomotive sur le navire hôpital USNS Mercy,       dépêché spécialement à Los Angeles afin de désengorger les hôpitaux de la ville durant l’épidémie de COVID-19.

Après avoir pris de la vitesse, le conducteur Eduardo Moreno, de San Pedro en Californie et âgé de 44 ans a fait sortir sa locomotive des rails en bout de voie, traversant un heurtoir en béton, puis une barrière en acier et enfin une clôture grillagée, traversa un premier parking, puis un second en graviers avant de heurter une seconde clôture grillagée puis s’immobilisa sous une rampe d’accès menant au pont Vincent Thomas. Sa course s’acheva à environ 250 mètres du navire hôpital.

Durant cet incident personne ne fut blessé mais une légère fuite de           carburant obligeât une équipe spécialisée en matières dangereuses       « Hazmat » à intervenir.

Les autorités déclarèrent que Moreno a admis avoir fait dérailler le train       intentionnellement, mais que son geste n’était pas prémédité. Il a                  apparemment agi seul.

Il aurait déclaré à l’officier de la California Highway Patrol qui fut témoin de l’accident et l’arrêta alors qu’il tentait de fuir les lieux : « Vous n’avez cette chance qu’une fois. Le monde entier nous regarde. Je devais le faire. Les gens ne savent pas ce qui se passe ici. Maintenant ils le sauront. »

Les autorités affirment que la vidéo de l’intérieur de la cabine de conduite montre Moreno tenant une fusée éclairante durant l’incident.

Selon le bureau du procureur, Moreno a été inculpé du chef d’accusation de déraillement volontaire de train, accusation passible d’une peine maximale de 20 ans de prison fédérale, d’après la plainte pénale de 10 pages, déposée auprès du tribunal de district de Los Angeles.

Moreno qui est resté en détention toute la nuit de mardi a été remis aux agents du FBI le mercredi matin. Il devait faire une première comparution devant la cours fédérale mercredi après-midi.

La déclaration sous serment dit que Moreno qui a renoncé à son droit de     parler à un avocat avant d’être interrogé par les enquêteurs a admis dans deux entretiens post-arrestation qu’il a intentionnellement fait dérailler le train car il souhaitait attirer l’attention sur les activités du gouvernement concernant le COVID-19 et qu’il se méfiait du navire hôpital Mercy.

Durant son premier entretien avec la police portuaire de Los Angeles,         Moreno a reconnu qu’il se méfiait du navire « Mercy » et qu’il pensait que     celui-ci avait un autre objectif que celui lié au COVID-19, mais plutôt à une prise de contrôle par le gouvernement.

Dans un second interrogatoire mené par les agents du FBI, il déclara qu’il l’avait fait par désir de « réveiller les gens ». Il déclara qu’il pensait que l’USNS Mercy était suspect et que ce bateau n’était en fait pas un navire     hôpital.

Nous vous mettons ci-dessous deux vidéos en Anglais, mais qui vous          permettent néanmoins de visionner quelques images de cet incident.

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